24 août 2025

Ce mardi 19 août, sept militant•es d’Extinction Rebellion passaient en procès à la suite d’une action pacifique menée le 14 juin 2025. Ce jour-là, pendant une manifestation pour Gaza, les activistes ont vêtu la Statue de la République d’une chasuble au couleur de la Palestine avec l’inscription « FREE GAZA ». Arrêté•es par la police après de nombreuses heures passées pour les déloger, ils et elles ont été mis•es en examen pour « mise en danger de la vie d’autrui », « rébellion en réunion contre personnes dépositaires de l’autorité publique », « refus de se soumettre à des relevés signalétiques » et, pour un des prévenus, refus de transmettre le code de déverrouillage d’un téléphone. L’audience a duré 7 heures.

Devant le tribunal, ce mardi, un dispositif de près de 200 policiers armés, cagoulés et casqués est déployé par la préfecture. « Pourquoi pour la Palestine on peut interpeller alors que par 14 fois auparavant une chasuble avait déjà été posée ? C’est donc une décision politique » plaide Maitre Baudelin.

L’avocat de la partie civile, qui représentait le brigadier victime d’une tentative de morsure, explique qu’au préjudice d’une blessure superficielle son client, absent du procès, celui-ci demande 600 euros aux activistes. Il a longuement insisté sur des militant·es qui auraient « résisté violemment », arguant que le simple fait de ne pas obtempérer était une forme de rébellion : « à partir du moment où on donne l’ordre, il faut s’y soumettre ». Ce que Maitre Baudelin, avocat des militant•es écologistes, nuance dans sa plaidoirie : « la rébellion écarte tout acte de résistance passive »

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