Du côté de la défense, les trois avocats, Me Chloé Seynac, Me Arié Alimi et Me Alexis Baudelin, ont invoqué l’état de nécessité et la liberté d’expression, rappelant la dimension politique des faits reprochés. « Entrer sur un tarmac, c’est dangereux. Mais le réchauffement climatique l’est davantage, a insisté le troisième d’entre eux, avant de tendre un dossier au juge. Je vous ai imprimé cinquante pages de catastrophes climatiques. J’aurais pu vous en donner bien plus, mais il m’aurait fallu raser une forêt et je pense qu’elles brûlent déjà assez comme ça. Ils avaient tout essayé : manifestations, pétitions, recours en justice… Ça n’a rien donné. Peut-on en dire autant de cette action ? Non, puisque le gouvernement a finalement annoncé l’abandon du projet T4. »
8 octobre 2021