19 décembre 2023
Si le président a certes considéré que l’infraction était caractérisée, il a exercé un contrôle de proportionnalité. Au regard de la dégradation dérisoire effectuée avec de la peinture à l’eau sur une palissade provisoire, l’atteinte aux biens est légère voire inexistante et ne justifie pas une condamnation. Cette dernière aurait été disproportionnée car dans ce cas c’est la liberté d’expression qui prime », s’est satisfait Me Alexis Baudelin, l’avocat des quatre activistes, qui avait plaidé la relaxe et s’était appuyé sur la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) ou de la cour d’appel de Toulouse favorable aux décrocheurs de portrait présidentiels en 2022